Après une première vie professionnelle bien remplie, Grégory Haye souhaitait devenir le contributeur d’une autre économie, en revenant à des choses simples, proches de la nature.

« Je suis ingénieur en optique électronique. J’ai travaillé pendant une vingtaine d’années dans l’industrie, explique Grégory Haye. J’y ai vécu de très bons moments, jusqu’à ce que le profit devienne le nerf de la guerre, au détriment de l’homme et de la nature. Ce n’était plus en adéquation avec mes valeurs. Je voulais reprendre ma liberté. »
En 2017, il s’associe alors avec deux amis et crée Aromacomtois pour produire des huiles essentielles de résineux (sapin blanc, sapin douglas, pin sylvestre, mélèze, épicéa, etc.) issus de la cueillette sauvage dans le massif du Jura.


Fidèle à ses principes, Grégory Haye a fait de son activité économique un cercle vertueux. Il valorise des branches, récoltées après les coupes avec l’accord de l’Office national des forêts (ONF) ou des propriétaires privés. Il en récupère l’huile essentielle, mais aussi les eaux florales qui pourraient lutter contre le mildiou de la vigne. Quant à la matière distillée, elle est destinée au compost ou au paillage. Une production zéro déchet à partir d’un déchet de l’exploitation forestière !
Grégory Haye s’inscrit totalement dans une démarche locale et bio. Ses huiles essentielles et les produits dérivés (sirop, savons, bonbons…) portent la mention Nature et progrès, une marque associative qui s’appuie sur un cahier des charges très exigeant. Enfin, ses fournisseurs (un sanglier du Haut-Doubs pour ses boîtes en épicéa, une micro-brasserie des Rousses pour la bière aromatisée au sapin) et ses distributeurs sont choisis avec attention.

« Nous transformons ces huiles essentielles en produits de thérapie, cosmétique, parfumerie et confiserie que nous distribuons à 99 % dans la région, en privilégiant les magasins bio, les pharmacies et les commerces de proximité en milieu rural. »

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